Socialisme et mouvement ouvrier en Allemagne depuis 1875 :
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Intro :
I. Naissance et affirmation du socialisme et syndicalisme allemands (1875 -1918) :
A. Naissance de la sociale démocratie allemande (SPD) :
1. Deux facteurs :
--> Une Allemagne qui s’industrialise : Naissance du socialisme
--> La fusion d’organisation ouvrière : Naissance du SAP
voir SCHÉMA EXPLICATIF
2. Débats et divisions internes :
Les RÉVOLUTIONNISTES de Rosa LUXEMBOURG, sont les partisans de la révolution. Elle reproche à la direction du partis de sous-estimé le caractère révolutionnaire de ses membres. Elle fait ainsi voter une ‘’loi’’ en faveur de la grève, mais lors du Congrès de Mannheim en 1906, celle-ci est rejetée par les syndicats libres. En 1916 est créé un groupe révolutionnaire qu’ils nomment la « ligue spartakiste », puis ils adhèrent l’USPD en 1917.
Les RÉVISIONNISTES de Eduard BERNSTEIN, sont les partisans de la démocratie. Ils sont majoritaires et acceptent « l’Union Sacrée » (solidarité de la société face à l’ennemi) Bernstein montre que le capitalisme est un système stable et solide. Ainsi, le partis devrait selon lui lutter pour plus de démocratie. Il parle de « crise révisionniste » : amélioration de la classe prolétaire grâce aux luttes, adaptation de capitalisme et apparition d’une classe moyenne. Mais les idées de Bernstein sont rejeté par les dirigeants du parti puis condamné suite au Congrès de 1891.
B. Essor du socialisme allemand dans un contexte difficile :
1. Bismarck contre le socialisme :
2. L’évolution du parti socialiste jusqu’à la place de premier parti politique allemand :
==> Malgré les épreuves que Bismarck a fait subir au parti socialiste, il en ressort plus fort : le SPD se montre ainsi comme le seul partis s’opposant au régime bismarckien. Il est organisé dans la légalité et envisage une prise de pouvoir pacifique par vote et respect du suffrage universel.
C. Développement du syndicalisme :
1. Origine du Syndicalisme :
2. Les tendances syndicales :
3 mouvements :
1 nouveau rôle : 1880, les syndicats ont maintenant à leur charge la gestion de la caisse d’assurance maladie.
—> Nouveau rôle dut à une séparation des syndicats persécutés par les lois d’exception. Le seul moyen qu’il trouve pour rester ensemble est de se transformer en caisse mutuelle.
3. Essor des tendances syndicales :
- Indépendant au SPD, ils sont mené par Karl Legien
- Ils lutte par le biet de grève professionnelles pour l’augmentation de salaires, des prestations sociales, des conditions de travail, …
- Mais chacune des branches des syndicats libres restent indépendantes.
- 1913 : 2,5 Millions d’adhérents
- Il y a environ 48 syndicats
- À la veille de la première guerre mondiale, les syndicats libres sont une véritable puissance. Ils possèdent des locaux, des permanences et surtout des moyens de financements. Le taux de syndicalisation s’élève à environ 22% en Allemagne : c’est le début du syndicalisme de masse. MAIS, les patrons tentent quand même de lutter par le biet de création de liste noires, en licenciant les syndicalistes ou encore en passant par des bureaux d’embauches.
II. Socialisme et communisme : d’une guerre à l’autre (1918-1945) :
A. La sociale démocratie mise à l’épreuve de la première guerre mondiale :
1. Division au sein du SPD :
La première guerre mondiale est à l’origine d’une grave crise du SPD
- contient les membres de la ligue spartakiste ainsi que ses chefs de file les plus connus, Karl Liebknecht, Rosa Luxembourg, Clara Zetkin et Franz Mehring.
2. Naissance du parti communisme :
Conséquence : Le SPD devient un parti très mal vu pour avoir accepté de se lancer dans la première guerre mondiale. Les communistes « s’acharnent » sur les sociaux-démocrates avec de nombreux termes péjoratifs tel que « sociaux-chauvins ».
B. La république de Weimar :
La république de Weimar est une démocratie parlementaire proclamé le 19 janvier 1919 constituée principalement de 3 partis : le SPD, le partis du centre et le parti démocrate. Elle est favorable aux ouvriers et améliore leur condition grâce à la reconnaissance des syndicats. On perçoit une augmentation des salaires jusqu’en 1931, en 1918, la journée de 8heures est accepté, et en 1927, la loi d’assurance chômage est voté.
1. Le SPD soutenu par les syndicats :
2. KPD : volonté révolutionnaire et bolchevisation :
C. L’Allemagne hitlérienne :
1. Le communisme contre le SPD :
2. Répression hitlérienne et résistance :
III. Socialisme et communisme dans la guerre froide (après 1945) :
A. Reconstruction du socialisme et évolution du communisme :
1. Renaissance rapide du socialisme dans l’Allemagne de l’Ouest :
2. Retours au pouvoir du SPD :
3. Refondation syndicale en RFA :
- tx de syndicalisation : 40%
B. Allemagne de l’EST : le communisme :
1. Renaissance des partis :
2. Création du SED :
C. Réunification du pays et problème qui en découle :
1. Effacement du communisme :
2. Nouvelles difficultés du SPD, de retour au pouvoir :
3. Mouvement syndicale en chute libre :
Chapitre finis !
Pour réviser : des QCM corrigés
Pour mieux comprendre : Des schémas explicatifs
- Proclamation de l’Empire allemand le 18 janvier 1871
- Empire dirigé par Guillaume Ier et son Chancelier Bismarck
- Entre 1850 et 1870, l’Europe est en pleine révolution industrielle, l’Allemagne devient la deuxième puissance industrielle en 1870 (derrière le Royaume-Unis)
- Définir Socialisme, Communisme et Syndicalisme
I. Naissance et affirmation du socialisme et syndicalisme allemands (1875 -1918) :
A. Naissance de la sociale démocratie allemande (SPD) :
1. Deux facteurs :
--> Une Allemagne qui s’industrialise : Naissance du socialisme
- En Allemagne, en 1863, création de l’ ADAV (= Union Général Allemande des Travailleurs)
- 1869 : Création du SDAP (Partis ouvrier social démocrate)
- En 1870, la classe ouvrière allemande se développe énormément en raison de la révolution industrielle que connait le pays
- Cet essor s’effectue dans de mauvaise condition de vie et de travail.
- Multiplication des mouvements ouvriers ayant pour thème principal la question ouvrière : le but des socialistes est d’atteindre une société plus juste et plus égalitaire. Pour cela, les conditions des ouvriers doivent être améliorées.
--> La fusion d’organisation ouvrière : Naissance du SAP
- 1875 : Congrès de Gotha —> C’est la fusion de l’ADAV et du SDAP pour donner naissance au SAP (partis socialiste ouvrier allemand).
- Le but de cette fusion est donc de créer un partis socialiste allemand pour tenir tête au Chancelier allemand Bismarck.
- Le SAP est interdit en 1878 et devient alors un partis clandestin.
- En 1890, le SAP devient le SPD (Partis socialiste démocratique d’Allemagne)
voir SCHÉMA EXPLICATIF
2. Débats et divisions internes :
- 1891 - Congrès de d’Erfurt : Nouveau programme qui remplace celui convenus lors du Congrès de Gotha (Celui de la SAP), et dont les idées se rapprochent plus du marxiste.
- Le programme est rédigé en deux parties. La première, par Karl Kautsky, consiste à critiquer la société capitaliste et affirmer le caractère révolutionnaire du parti. La deuxième, par Eduard Bernstein, cherche à renforcer le coté réformiste du parti par une série de réformes sociales et économiques.
- Le SPD se divise ainsi en deux groupes : « les révolutionnaires » et les « réformistes »
Les RÉVOLUTIONNISTES de Rosa LUXEMBOURG, sont les partisans de la révolution. Elle reproche à la direction du partis de sous-estimé le caractère révolutionnaire de ses membres. Elle fait ainsi voter une ‘’loi’’ en faveur de la grève, mais lors du Congrès de Mannheim en 1906, celle-ci est rejetée par les syndicats libres. En 1916 est créé un groupe révolutionnaire qu’ils nomment la « ligue spartakiste », puis ils adhèrent l’USPD en 1917.
Les RÉVISIONNISTES de Eduard BERNSTEIN, sont les partisans de la démocratie. Ils sont majoritaires et acceptent « l’Union Sacrée » (solidarité de la société face à l’ennemi) Bernstein montre que le capitalisme est un système stable et solide. Ainsi, le partis devrait selon lui lutter pour plus de démocratie. Il parle de « crise révisionniste » : amélioration de la classe prolétaire grâce aux luttes, adaptation de capitalisme et apparition d’une classe moyenne. Mais les idées de Bernstein sont rejeté par les dirigeants du parti puis condamné suite au Congrès de 1891.
B. Essor du socialisme allemand dans un contexte difficile :
1. Bismarck contre le socialisme :
- En 1878 Bismarck fait voter des lois anti-socialistes (lois d’exceptions) valables jusqu’en 1890. Il veut faire tomber le parti des socialistes qu’il qualifie « d’ennemis de l’intérieur » : ainsi, il interdit les rassemblements, les syndicats, les journaux socialiste, et exil les dirigeants. La répression est donc violente : 1500 socialistes sont enfermés et 900, contrait de partir. Cependant le parti peut continuer d’envoyé des représentants aux élections.
- Le Partis, est alors forcé de s’organiser de manière clandestine.
- Entre 1883 et 1889, Bismarck instaure des réformes sociales, en faisant voter des lois « d’assistance ouvrière » : il met en place un système d’assurance maladies, de retraites, et d’assurance contre les accidents du travail pour les ouvriers. Son but est de détourner les ouvriers du SPD en leur offrant de meilleurs conditions de vie et de travail.
- On parle d’État providence.
2. L’évolution du parti socialiste jusqu’à la place de premier parti politique allemand :
- 1871 - Création du Reich II : La tendance socialiste est seulement représentée par deux députés au Reichstag , mais c’est le début de son ascension. Le parti socialiste devient le premier parti d’opposition, le plus grand parti socialiste d’Europe et le premier parti de masse en Allemagne.
- 1875 - création du SAP : environ 25 000 adhérant et 9 députés (dont les 2 dirigeants) au Reichstag.
- Élection de 1877 : 12 députés —> 4ème force politique du pays.
- 1890 - Chute de Bismarck : Guillaume II abolit les lois d’exceptions et le SAP devient le SPD en toute légalité.
- De 1890 à 1914 : forte progression de l’importance du SPD, qui devient en un peu plus de 20 le premier parti allemand au niveau du nombre d’adhérant ainsi qu’au résultats obtenus aux suffrages.
- 1912 : SPD devient la principale force politique allemande (34,8% des suffrages).
==> Malgré les épreuves que Bismarck a fait subir au parti socialiste, il en ressort plus fort : le SPD se montre ainsi comme le seul partis s’opposant au régime bismarckien. Il est organisé dans la légalité et envisage une prise de pouvoir pacifique par vote et respect du suffrage universel.
C. Développement du syndicalisme :
1. Origine du Syndicalisme :
- Le syndicalisme allemand est né tardivement par rapport celui de ses voisins. Il résulte de industrialisation de l’Allemagne et de l’opposition des ses classes dirigeantes.
- 1860 : Droit de grève obtenu. On assiste aussi à la syndicalisation de l’Allemagne.
- Le syndicalisme s’organise dans la deuxième moitié du XIXème siècle, autour des notions d’entraide, de lutte et de prestations de service.
2. Les tendances syndicales :
3 mouvements :
- Mouvement libéral de Max Hirsch et Max Duncher : le syndicalisme est un instrument qui permet de négocier et de réguler le marché du travail.
- Mouvement syndical : Il existe un lien entre la montée du socialiste et celle du syndicalisme.
- Mouvement catholique des prêtres : création d’association ouvrière dans le but de défendre les ouvriers catholiques contre leur patron et des idées sociales. Leur but est de diffuser les idée chrétiennes et contrer celles des socialistes.
1 nouveau rôle : 1880, les syndicats ont maintenant à leur charge la gestion de la caisse d’assurance maladie.
—> Nouveau rôle dut à une séparation des syndicats persécutés par les lois d’exception. Le seul moyen qu’il trouve pour rester ensemble est de se transformer en caisse mutuelle.
3. Essor des tendances syndicales :
- Syndicat et syndicat LIBRE
- Naissance des Syndicats libre :
- Indépendant au SPD, ils sont mené par Karl Legien
- Ils lutte par le biet de grève professionnelles pour l’augmentation de salaires, des prestations sociales, des conditions de travail, …
- Mais chacune des branches des syndicats libres restent indépendantes.
- Croissance rapide
- 1913 : 2,5 Millions d’adhérents
- Il y a environ 48 syndicats
- À la veille de la première guerre mondiale, les syndicats libres sont une véritable puissance. Ils possèdent des locaux, des permanences et surtout des moyens de financements. Le taux de syndicalisation s’élève à environ 22% en Allemagne : c’est le début du syndicalisme de masse. MAIS, les patrons tentent quand même de lutter par le biet de création de liste noires, en licenciant les syndicalistes ou encore en passant par des bureaux d’embauches.
- Les autres syndicats paraissent minuscules face à eux :
II. Socialisme et communisme : d’une guerre à l’autre (1918-1945) :
A. La sociale démocratie mise à l’épreuve de la première guerre mondiale :
1. Division au sein du SPD :
La première guerre mondiale est à l’origine d’une grave crise du SPD
- La majorité du SPD soutiens le gouvernement lors de son choix de s’engager dans le conflit (on parle d’Union Sacrée).
- Une minorité d’extrême gauche s’y oppose en proclament que cette guerre est une politique menée par l’Allemagne dans le but de diriger d’autres états (Impérialisme).
- L’USPD :
- contient les membres de la ligue spartakiste ainsi que ses chefs de file les plus connus, Karl Liebknecht, Rosa Luxembourg, Clara Zetkin et Franz Mehring.
2. Naissance du parti communisme :
- Le parti communisme allemand (KPD) résulte de la séparation SPD/USPD et nait dans un contexte révolutionnaire. Il est fondé par une partie des membres de l’USPD le 30 décembre 1918.
- La « semaine sanglante » —> il s’agit d’une manifestation de rue ayant pour but d’« écraser Spartacus ». Y sont assassiné : Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht (rappel, ce sont deux chefs de file de la ligue spartakiste)
Conséquence : Le SPD devient un parti très mal vu pour avoir accepté de se lancer dans la première guerre mondiale. Les communistes « s’acharnent » sur les sociaux-démocrates avec de nombreux termes péjoratifs tel que « sociaux-chauvins ».
B. La république de Weimar :
La république de Weimar est une démocratie parlementaire proclamé le 19 janvier 1919 constituée principalement de 3 partis : le SPD, le partis du centre et le parti démocrate. Elle est favorable aux ouvriers et améliore leur condition grâce à la reconnaissance des syndicats. On perçoit une augmentation des salaires jusqu’en 1931, en 1918, la journée de 8heures est accepté, et en 1927, la loi d’assurance chômage est voté.
1. Le SPD soutenu par les syndicats :
- Le SPD reste un élément majeur de la République de Weimar jusqu’en 1932.
- Congrès de Kiel (1927) : nouvelle doctrine du SPD. Selon leurs idées, un État démocratique doit entrainer l’économie dans un sens démocratique : l’Etat doit pouvoir intervenir dans la vie économique. ==> Fin de la logique révolutionnaire et de la dictature de la classe ouvrière.
- Le SPD devient un parti de gouvernement : beaucoup de représentants au Reichstag, on compte 152 députés en 1928. De plus, Hermann Müller, un socialiste devient chancelier du Reich la même année.
2. KPD : volonté révolutionnaire et bolchevisation :
- Le KPD concurrence le SPD : Au début des années 20, le KPD est devenu un partis puissance (notamment grâce au ralliement d’une partie de l’USPD). Le KPD fait rapidement de l’ombre au SPD et lui fait perdre des voix (de vote), il passe de 37,9% de voix à 18,3% en 1933.
- La progression du KPD dans les suffrages est majoritairement dut à la montée de la crise économique et sociale qui s’installe en Allemagne.
- A partir de 1925, le parti commence à régresser : le parti Communisme mondial impose à toutes ses section la « bolchevisation ». La bolchevisation est le fait de soumettre à la domination des idées communistes. Le but étant alors pour l’URSS, d’obliger chaque parti communiste à exécuter une stratégie identique préalablement décidé à Moscou, en fonction de ses intérêts.
- En 1933 : le processus de « bolchevisation » décide de la rupture avec les socialistes. C’est l’arrivée d’Hitler au pouvoir.
C. L’Allemagne hitlérienne :
1. Le communisme contre le SPD :
- Septembre 1928 : Staline annonce lors du sixième Congrès de l’Internationale Communiste à Moscou son nouvel objectif : lutter contre le SPD. C’est à ce moment que commence la « guerre » entre les communisme et le SPD.
- Ainsi, le KPD (rappel : partis communisme allemand), va sous l’influence du communisme russe commencer la tactique de « classe contre classe ». Le but est d’empêcher les parti de gauche allemands de s’unir face à la montée du nazisme.
- 1931-32 : Le KPD et le parti nazi se fixe un nouvel objectif qui est de renverser la République de Weimar et le partis communisme sera alors dès novembre 1932, un des facteur de son affaiblissement.
2. Répression hitlérienne et résistance :
- Février 1933 : Le Reichstag est dissout par Hitler.
- Mai 1933 : Suppression de tous les structures syndicales, socialistes, chrétiennes et libérales. Conséquence catastrophique sur la classe ouvrière qui était protégé par ces structures. Sans elles, le mouvement ouvrier ne peut pas survire et est soit réprimé ou soit encadré.
- Il n’y a plus qu’une seule organisation qui est le Front national du Travail (DAF).
- Il reste tout de même des députés du SPD au Reichstag. En mars 1933, ils sont les seul à s’opposer à la prise du pouvoir par Hitler.
- Le SPD s’isole ainsi et proclame la résistance contre le nazisme (et donc Hitler). Pour cela, ils veulent supprimer le nazisme par le biet de l’armée, des militaires et des Alliés. Ce rallie à la résistance certain syndicaliste, ou communiste
III. Socialisme et communisme dans la guerre froide (après 1945) :
A. Reconstruction du socialisme et évolution du communisme :
1. Renaissance rapide du socialisme dans l’Allemagne de l’Ouest :
- Le SPD est le premier partis à se reconstruire au lendemain de la guerre.
- Octobre 1945 : les chefs survivants se réunissent pour préparer la reconstitution du parti. Les 3 « chefs » les plus importants sont : Kurt Schumacher , Erich Ollenhauer et Otto Grotewhol.
- Schumacher et Ollenhauer sont pour l’indépendance du SPD alors que Grotewhol voudrait l’unir avec le Parti Communiste.
- En Parrallèle, le Parti communiste se réforme de manière assez clandestine. Il a du mal à être reconnu comme un parti puissant et finis de « s’achever » lors du blocus organisé à Berlin qui supprime toute leur crédibilité au yeux de l’Allemagne de l’Ouest.
- 1956 : le KPD est dissout car reconnu d’inconstitutionnel
- 1968 : l’interdiction est levé et le KPD se transforme en DKP (nouveau parti communiste)
2. Retours au pouvoir du SPD :
- Programme de Bad Godesberg : nouveau programme du SPD adopté en 1959 qui est complètement en désaccord avec les programmes préalablement fait. Celui ci abandonne les idées marxistes et reconnait de marché. De plus, le SPD est maintenant le parti de tous et non seulement des travailleurs.
- Le but de ce nouveau SPD (en terme de programme) est de ce monter comme le parti s’opposant au parti communiste. Ceci lui permet d’acquérir un champs plus large d’électeur (ce ne sont plus uniquement les ouvriers mais tous les autres, notamment la classe moyenne)
- 1949-1966 : le SPD revient au pouvoir avec à sa tête Willy Brandt. Le parti est la plus grande force d’opposition à ce moment.
- Le SDP participe à une alliance avec le CDU de 1966 à 69, puis avec le FDP entre 1969 et 1982
- 1982 : division entre le SPD et le FDP
3. Refondation syndicale en RFA :
- Pour la démocratisation allemande, le mouvement syndicale est perçut comme indispensable. C’est pourquoi, les Alliés facilitent de manière progressive sa renaissance. Les syndicats sont autorisés d’abord qu’au niveau local.
- Naissance du DGB (Confédération allemande des syndicats) en octobre 1949 de la fusion des 7 organisation syndicales des zones d’occupation. Elle est formé de 16 syndicats au total, son but est de défendre l’idée de cogestion. Mai 1951 : 1ère loi de cogestion dans des entreprise minières : les salariés ont un droit de regard sur les décision de l’entreprise.
- Ascension du DGB :
- tx de syndicalisation : 40%
B. Allemagne de l’EST : le communisme :
1. Renaissance des partis :
- Création de la RDA en 1949. Le RDA est une république populaire semblable à celle de Moscou et est donc ainsi contre les idées libérales.
- En juin 1945, le KPD veut rallier l’Allemagne au bloc soviétique. Mais le SPD, le CDU et le LDPD s’unissent pour formé « le front unis des partis antifascistes et démocratiques » afin de s’opposer et de lutter contre le projet du KPD.
2. Création du SED :
- Naissance du SED (parti socialiste unifié d’Allemagne) par la fusion du KPD et du SPD sous la pression qu’exerce l’URSS sur eux. Le SED a à sa tête Wilhelm Pieck (communiste) et Otto Grotewhol (socialiste).
- Le SED est le parti unique de la RDA jusqu’à la chute du mur de Berlin.
- Organisation du partis similaire à celui de l’Union soviétique, il est appelé « parti de la lutte marxiste léniniste ». De plus, le SED dérive rapidement en parti stalinien dut au fait qu’il soit le seul au niveau politique.
C. Réunification du pays et problème qui en découle :
1. Effacement du communisme :
- Après la chute du mur, le SEP se transforme en PDS (parti du socialisme démocratique) qui regroupe la gauche des communiste réformistes. L’autre partie des communistes reconstituent le KPD en 1990.
- Lors des élections, les communistes obtiennent des résultats très faible.
2. Nouvelles difficultés du SPD, de retour au pouvoir :
- Le SPD revient au pouvoir en remportant les élections législatives fédérales de 1998 et Gerhard Schröder devient chancelier.
- 2002 : deuxième mandat de Schröder. C’est à ce moment que les problèmes arrivent. En Allemagne à cette époque, apparait une forte hausse du chômage. De plus l’économie du pays sur long terme est menacé. Schröder tente de résoudre ces problèmes en mettant en place « l’Agenda 2010 » avec pour objectif de réduire les dépenses de l’Etat providence.
- Ce choix dépassait à l’électorat, ce qui fait perdre au partis de nombreuses voix et fait apparaitre au seins du SPD une division entre ceux qui veulent rester fidèles au programme de Bad Godesberg et ceux qui sont favorable à la modernisation (ou évolution) du parti.
- Conséquence : Mai 2005 —> Le SPD perd de peu les élections législatives anticipées. C’est le CDU qui prend leur place avec comme nouveau chancelier Angela Markel
- Le SPD chute de plus en plus. Il fait face à sa plus grosse défaite en terme de résultat depuis la chute du mur : 20,8% des voix seulement lors des élections européenne de 2009.
3. Mouvement syndicale en chute libre :
- Tout d’abord les syndicats connaissent en pic de croissance après l’unification FDGB avec le DGB.
- Mais ensuite le nombre de syndiqué ne cesse de baisser en partie dut à l’effondrement de l’industrialisation allemande.
- Partout en Europe, les syndicaux sont confronté à la monté de l’individualisme.
- Cependant le DGB restent tout de même le syndicat le plus important au niveau de la confédération syndicale européenne.
Chapitre finis !
Pour réviser : des QCM corrigés
Pour mieux comprendre : Des schémas explicatifs